Historique des pionniers - BGM (glucomètre)

Le GLUCOCARD en constante évolution

ARKRAY et son histoire avec le BGM

Comparaison des couleurs ou méthode de l'électrode ?

Les différentes générations de BGM peuvent être classées comme suit :

Première génération	Bandelettes de test de type « lavage et essuyage » (comparaison enzymatique des couleurs) La vérification visuelle était possible, mais les résultats variaient selon la technique de l'opérateur.
Deuxième génération	Bandelettes de test à comparaison enzymatique des couleurs, sans essuyage Le nettoyage et l'essuyage n'étaient plus nécessaires, et la technique de l'opérateur n'entraînait plus autant de disparités.
Troisième génération	Le courant généré par la réaction chimique est mesuré selon la méthode de l'électrode enzymatique. (Présent) Il s'agit du principal type de méthode de mesure utilisé aujourd'hui.
Quatrième génération	Méthode non invasive ne nécessitant aucun prélèvement sanguin. (Futur) La recherche continue afin de privilégier la méthode du proche infrarouge et une méthode utilisant le liquide intercellulaire.

Dans la classification ci-dessus des différentes générations de BGM, il convient de noter que l'étape entre la deuxième et la troisième génération représentait un changement majeur. L'avantage du système de comparaison des couleurs était qu'en cas de défaillance du système, une mesure visuelle pouvait néanmoins être réalisée et un résultat approximatif obtenu, même si le processus de nettoyage et d'essuyage requis était contraignant. En revanche, si la machine utilisant la méthode de l'électrode était défaillante, il n'y avait aucun moyen pour le patient de connaître le résultat de son test. Toutefois, elle ne nécessitait pas de nettoyage ni d'essuyage et était plus facile à utiliser. Un long débat a eu lieu au sein de l'entreprise pour déterminer si nous devions poursuivre avec la méthode de comparaison des couleurs ou passer à la méthode de l'électrode. Nous avons fini par opter pour la méthode de l'électrode, car le système tombe rarement en panne. C'était le début du GLUCOCARD, tel que vous le connaissez aujourd'hui.

Le GLUCOCARD a rencontré un véritable succès. Sa facilité d'utilisation et sa fiabilité nous ont valu le soutien du corps médical et des patients. En 1986, les assurances ont commencé à prendre en charge la mesure de la glycémie par les patients qui s'injectaient eux-mêmes de l'insuline, ce qui a contribué au niveau de reconnaissance du produit qui est devenu la norme pour les BGM au Japon.

Depuis le début des années 1990, certains de nos concurrents ont utilisé plus de 4 plates-formes différentes (réactifs compatibles) pour les méthodes de la comparaison des couleurs et de l'électrode. Cependant, seul ARKRAY a pu réduire le temps de mesure et le volume d'échantillon patient sur la même plate-forme. De nombreuses modifications ont été apportées, mais l'opération de mesure est restée identique à celle du premier modèle. C'est probablement l'un des facteurs qui lui ont valu sa réputation d'instrument fiable auprès des utilisateurs.

Derniers développements

En 2003, une norme internationale régissant les BGM est entrée en vigueur sous la dénomination ISO-15197. Dans un amendement de 2005 à la législation pharmaceutique japonaise, les BGM furent jugés comme présentant un risque élevé pour les patients qui les utilisaient sans aide et, tout comme pour les lentilles de contact et les stimulateurs cardiaques, ils furent classés comme dispositif médical hautement contrôlé (classe IV) et dispositif médical spécifiquement désigné comme exigeant un entretien. En outre, en 2007, des critères d'acceptation relatifs aux BGM furent émis en vertu de la législation pharmaceutique. Ainsi, l'environnement dans lequel sont utilisés les BGM est en constante évolution. Face à des normes de plus en plus strictes, nous nous efforçons constamment de produire des dispositifs qui améliorent la qualité de vie des patients et nous continuerons à faire évoluer le GLUCOCARD.